Les appelants sculptés sur bois commencent à disparaître au milieu du 20e siècle lorsque les leurres en plastique apparaissent sur le marché. Les canards en bois deviennent des objets purement décoratifs. Au 19e siècle, dans la province du Québec, on voit naître plusieurs styles régionaux, car les villages situés à proximité d’un plus grand lac, comptent souvent des sculpteurs spécialisés en appelants de chasse. Les styles de Valleyfield et de Verdun sont les plus marquants et imités au Québec. Les espèces les plus souvent représentées dans les appelants sont les garrots et les fuligules, qui sont d’ailleurs les espèces les plus chassés au Québec. La particularité québécoise, qui la distingue de la production nord-américaine, est l’utilisation des détails en relief.